Toxicité hépatique du traitement antituberculeux : à propos de 31 cas

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meriem oulad kouider

Résumé

Introduction : les hépatites secondaires au traitement antituberculeux sont souvent mineures, mais malheureusement dans certains cas, elles peuvent emporter le malade, l’Isoniazide, la Rifampicine et le Pyrazinamide sont les médicaments les plus incriminés.


Matériel et méthode : il s’agit d’une étude rétrospective effectuée dans le service de pneumo-phtisiologie de l’hôpital civil de Blida .nous rapportons 31 observations d’hépatite toxique aux anti-bacillaires colligées sur une durée de 4 ans (janvier 2015-décembre 2019).


Résultats et discussion : notre série met en évidence que  l’hépatite peut survenir à tout âge avec prédominance  féminine, nos patients n’avait pas de facteur de risque particulier. Le délai  d'apparition de l’hépatite est souvent Précoce (premier mois) et peut être tardive (au-delà du troisième mois) avec deux tableaux clinico- biologique (hépatite cytolytique, hépatite  mixte).la forme cholestatique est absente dans  la série


La réintroduction du traitement spécifique à dose minimale pour l'Isoniazide et la Rifampicine est efficace chez 2/3 des malades, 1/4 ont bénéficié d’un schéma atypique, avec 2 décès l’un était lié à une CIVD probablement secondaire à l’insuffisance hépatocellulaire  et l’autre était  lie à une maladie respiratoire.


Conclusion : l’hépatite médicamenteuse peut être la rançon du traitement antituberculeux, sa prescription doit toujours être bien réfléchie.


 


 

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